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Femmes Ingénieures a signé une Tribune avec les associations partenaires Femmes & Sciences, Femmes & Mathématiques et la Société Française de Physique, au sujet de la réforme du baccalauréat et de l'enseignement au lycée, à l’attention du Ministère de l’Éducation Nationale.

 

Nous avons souhaité attiré son attention sur les points suivants :

  • Tout d’abord, étant donné l’absence d’enseignement spécifique dans le tronc commun proposé au lycée, la science ne ferait pas significativement partie de la culture commune des citoyens, ce qui nous parait regrettable pour la formation de l’ensemble des élèves. Alors même que la société devient toujours plus dépendante des choix technologiques qui sont opérés, il nous parait crucial que l’ensemble des citoyens possède les bases scientifiques pour comprendre les prises de décision collectives sur ces enjeux et donc en mesure de faire les choix démocratiques correspondants.
  • Un niveau minimum en sciences devrait être requis de tout bachelier afin de lui permettre d’enseigner les sciences expérimentales et les mathématiques à l’école élémentaire après une formation pédagogique appropriée (puisqu'aujourd'hui une majorité de professeurs des écoles ne suive pas de formation scientifique après le baccalauréat).
  • D’autre part, le cloisonnement des disciplines scientifiques conduirait à une spécialisation des futur.e.s scientifiques trop tôt durant leur parcours de lycéen.ne.s. Ceci va à l’encontre des développements récents des sciences où les interfaces entre discipline n'ont jamais été aussi prépondérantes.

C’est pourquoi, nous recommandons :

  • d’augmenter la part des sciences fondamentales (STEM = Science, Technology, Engineering, Mathematics) pour tous les élèves, filles et garçons ;
  • de retarder l’orientation des élèves, filles et garçons, pour que leurs choix soient faits en connaissance de cause, et pour limiter les « orientations par défaut », les « erreurs d’orientation », les « orientations par mode » ;
  • de leur permettre de poursuivre, en Terminale, l’étude des trois domaines choisis en première, les domaines scientifiques aux frontières de disciplines (physique-chimie, SVT et SI) étant les plus prometteurs pour la science et l’innovation de demain. Ceci est clé pour faciliter le choix de la poursuite d’étude des élèves en s’affranchissant des stéréotypes de la société : les filles vers médecine, biologie et chimie et les garçons davantage vers les sciences dures.

Ce courrier devrait faire l’objet d’une tribune dans la presse.

 

FI travaille par ailleurs avec l’UPSTI (Union des Professeurs des Sciences et Techniques de l’Ingénieur) pour demander à ce que la spécialité sciences de l’ingénieur soit proposée dans tous les lycées généraux. Ce point nous parait fondamental pour promouvoir la féminisation des carrières scientifiques et technologiques.

 

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